28-03-2024 06:26 PM Jerusalem Timing

Offre saoudo-jordanienne à l’Irak, rejetée par Washington

Offre saoudo-jordanienne à l’Irak, rejetée par Washington

Le vice président irakien assure que sans le soutien iranien, la situation en Irak aurait été très difficile.


Des sources irakiennes informées ont révélé au site de notre chaine de télévision al-Manar  que l’Arabie Saoudite et la Jordanie ont proposé de livrer à l’Irak des avions de type « Fantôme » pour les utiliser dans la guerre contre la milice takfiriste Daesh (Etat Islamique).

Cette proposition a été faite lors de la visite du président irakien Fouad Maasoum à la tête d’une délégation à Riyad, le 12 novembre en cours.

Mais Washington n’a pas salué l’offre.

En effet, les craintes quant à l’expansion de Daesh secouent ces deux pays, dont les régimes sont menacés par des frappes terroristes. Pourtant, c’est l’Arabie Saoudite qui a alimenté le monstre takfiriste pour l’exploiter contre ses ennemis.

 

 

 

Maliki : Sans le soutien iranien, la situation en Irak aurait été très difficile

POur sa part, l'ancien Premier ministre irakien Nouri Maliki a assuré que c'est la mobilisation populaire qui a empêché l’avancée des terroristes, l’effondrement de l’armée et la chute de Bagdad.

Dans une interview à la chaine de télévision iranienne al-alam, Maliki a dit que « sans le soutien iranien, la situation en Irak aurait été très difficile ».

Rejetant toute dépendance irakienne à un pays quelconque, il a souligné que son problème avec la Turquie réside dans son ingérence dans les affaires internes de l’Irak.

« Il est normal aussi qu’il y ait un problème avec l’Arabie Saoudite qui a affiché son animosité à cause de l’exécution de Saddam, bien que cette exécution ait eu lieu selon la loi et la justice, a-t-il poursuivi, affichant le désir de l’Irak d’entretenir des relations fraternelles et amicales avec les pays voisins.

Mais, a-t-il nuancé, « la Turquie adopte clairement des politiques confessionnelles et soutient la violence en Irak et en Syrie. La Turquie est allée jusqu’à abattre des avions dans l’espace aérien irakien ».

Maliki  a appelé le gouvernement turc à imposer des restrictions sur ses frontières et ses politiques, pour ne pas provoquer des polémiques dans la région.

Rejetant les allégations selon lesquelles il est l’homme des Etats-Unis en Irak,  il a appelé à combattre le terrorisme, « cette culture  qui s’est développée dans un environnement takfiriste et à laquelle les Etats-Unis et d’autres pays ont prêté attention après les attentats du 11 septembre », d'après lui.

Par ailleurs, ce responsable irakien a fait savoir que si les Etats-Unis avaient remis à l’Irak des avions de chasse F-16, la formation de la coalition internationale n’aurait pas été nécessaire.

Et d’assurer que l’éradication du terrorisme ne peut se faire à travers les frappes aériennes seulement.
 

Source: almanar, alalam