24-04-2024 12:48 PM Jerusalem Timing

L’unité d’élite secrète de Daesh en Syrie : Dabak

L’unité d’élite secrète de Daesh en Syrie : Dabak

Se rendra-t-elle en Irak

Grâce à sa machine médiatique bien performante, rares sont les choses que la milice wahhabite takfiriste Daesh s’efforce de cacher. Surtout lorsqu’il s’agit d’afficher ses atouts de force.

Mais Dabak semble être l’exception à la règle.

Selon le site d'information de l'opposition syrienne « Raqqa, l'égorgée à tout moment », cette unité interdite aux syriens et formée exclusivement d’éléments étrangers est formée dans 50% de ses effectifs de miliciens originaires du Caucase : des tchétchènes et des ouzbeks, mais aussi des Africains.

Baptisée Jaïch Dabek, ou Jaïch al-Khilafa (l’armée du califat), elle a été fondée par un tchétchène, le célèbre Abou Omar, un américain connu sous le pseudonyme Abou Mohammad l’Américain et qui a été tué et un irakien, un certain Abou Ayman al-Iraki.

Son conseil de commandement est formé de 5 chefs : trois ouzbeks, et deux tchétchènes qui se trouvent actuellement dans la province d’Alep. Ils disposent d’un réseau de communication qui leur est propre, totalement distinct de celui des autres membres de Daesh.


Du nombre approximatif de 4.000, ses miliciens avaient été  entrainés dans plusieurs endroits dans les gouvernorats d’Alep et de Raqqa : à l’aéroport al-Jarrah (province est d’Alep), la ville de Maskana, le camp Oussama Ben Laden dans la province de Raqqa et autres…   

Ils n’ont jamais été impliqués dans les batailles et faisaient l’objet d’un entrainement intensif.

Il semble que cette milice ait été destinée à conquérir la ville d’Alep, mais ce projet a été ajourné en raison du lancement de la bataille de la ville kurde de Kobané (Aïn Arab).

Depuis, les miliciens ont évacués leurs bases et se sont disséminés dans la ville de Manbaj, toujours selon le site, ainsi que dans la province est de Raqqa et à la frontière avec l’Irak.

Reste à savoir s’ils feront partie de ceux qui seront  dépêchés à Mossoul pour prêter main forte à Daesh. Celle-ci se trouve en mauvaise posture depuis la chute de Tikrīt entre les mains des troupes irakiennes gouvernementales.